La formation ne doit pas être une question de revenus

Les personnes à faible revenus ont moins de chances de se former, et profitent beaucoup plus rarement d’offres de formation continue. Bien souvent, elles n’ont pas les moyens financiers, les ressources en temps ou le soutien nécessaire de la part de leur employeur pour en bénéficier. Assurer leur subsistance est aussi la source d’une pression quotidienne qui ne leur permet pas toujours de se concentrer sur des objectifs d’apprentissage, surtout lorsque viennent s’y ajouter des soucis de santé, des obligations familiales ou de mauvaises conditions de logement. Les réalités de la vie les empêchent bien souvent de mettre en œuvre leurs projets.

Pour beaucoup, la formation tout au long de la vie est un objectif inatteignable.

Les coûts élevés de la garde des enfants et le manque de solutions de financement aggravent aussi la situation: celles et ceux qui ne disposent que de compétences de base sont particulièrement désavantagés. C‘est pourtant justement pour ces personnes qu‘un accès facilité à la formation continue pourrait faire une réelle différence.

Ce qui doit changer

Pour que la formation soit accessible à tous, tout au long de la vie, des mesures politiques sont nécessaires, afin d’éliminer les obstacles structurels. La possibilité de formations gratuites, d‘un soutien au financement, ou encore de formats d‘apprentissages flexibles, plus compatibles avec les impératifs du quotidien, pourraient notamment aider. Les adultes touchés par la pauvreté pourraient alors eux aussi suivre leurs objectifs de formation – avec des conséquences bénéfiques pour la société comme pour l’économie.

Pour en savoir plus, consultez la prise de position de Caritas Suisse:

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