«J’ai été très bien accueilli»

«Il y a eu des bas, je pense que c’est bien de les citer, car cela montre aussi que ce n’est pas parce qu’on a des difficultés qu’on ne va pas trouver d’apprentissage.» C’est ainsi que Nicolas débute le récit de son parcours, qu’il qualifie lui-même d’un peu chaotique. 

«Au cycle d’orientation je me suis rendu compte que je n’étais pas trop ‘études’» explique-t-il. Après un redoublement et plusieurs échecs scolaires, un peu perdu, ce passionné de foot obtient un stage dans son club en tant qu’employé de bureau. Pas vraiment intéressé par les tâches proposées, il enchaîne quand même sur un apprentissage dans le même domaine, à l’État de Genève. Mais il sait d’avance que ce n’est pas fait pour lui : «Quand on met un jeune dans un environnement qui ne lui convient pas, il va très souvent essayer de s'en libérer un maximum. Résultat, l'apprentissage a duré six mois et on s'est quittés d’un commun accord.»

Vient alors une période de questionnements. Nicolas fait quelques stages, teste différentes structures et tente de rester actif professionnellement mais sans vraiment trouver ce qui lui correspond. Puis c’est le déclic et il décide d’agir : «Les journées commençaient à être assez longues, surtout à un moment où mes amis sont progressivement rentrés dans le monde professionnel.» Par l’intermédiaire de l’Hospice général, il est orienté vers Point Jeunes, dont les conseillers lui parlent de Caritas Genève.

«Ce n’était pas vraiment mon premier choix, mais à un moment je me suis dit : il faut y aller, il faut tenter.» Après un stage qui se passe très bien, il commence son apprentissage. Ce qui lui a tout de suite plu, c’est l’expérience humaine : «J’ai été très bien accueilli, ce qui est vraiment agréable. Cela m’a permis de me dire que ceux qui étaient au début de simples collègues peuvent devenir des amis.» Il apprécie aussi beaucoup le contact client et la rigueur de la vente, ainsi que la qualité de l’encadrement.