Rita, qui gérait l’Epicerie Caritas de Vevey depuis 2013, a relevé le défi d'ouvrir la nouvelle Epicerie de Renens en avril 2021.


Elle nous raconte comment elle aborde ce nouveau poste de travail.

En savoir plus sur nos Épiceries Caritas

Pourquoi avoir quitté Vevey ?

Pour relever le défi, car j’aime relever de nouveaux challenges. Et puis, c’est à l’Epicerie de Renens que j’ai été formée, notamment, et je suis heureuse d’y retourner (ndrl : une Epicerie Caritas a existé à Renens de 2008 à 2016, mais avait dû fermer ses portes). Je me réjouis de retrouver la vie associative de Renens, de recréer les contacts avec le tissu social, comme elle a pu le faire à Vevey.

Qu’est-ce que votre travail vous apporte sur le plan personnel ?

Dès mon arrivée en Suisse, j’ai toujours eu la chance d’avoir un très bon travail. A l’âge de 50 ans, je n’ai plus voulu rester dans une entreprise à laquelle je ne m’identifiais plus sur le plan éthique et social.

J’ai donc quitté pour travailler quelques années dans le marketing, secteur dans le je me plaisais bien mais il me manquait la proximité, étant donné que les contacts que j’avais étaient essentiellement téléphoniques.

En 2013, l’annonce de Caritas Vaud parue dans la presse m’a interpellée. J’y ai vu l’opportunité pour moi de changer. En effet, ma vie personnelle était stable, mes enfants hors du nid et je possédais toutes les formations professionnelles demandées.

J’ajoute que les galères professionnelles et financières par lesquelles j’étais passée m’aident beaucoup à comprendre les difficultés des autres.

Alors, aujourd’hui, ce que je reçois en travaillant, c’est ce que me donnent les clients, leur confiance et leur fidélité. L’Epicerie est un lieu de rencontres propice à beaucoup de confidences. Et puis, je m’enrichis aussi par la satisfaction de rendre service, de savoir les gens contents.

Que pensez-vous apporter à vos client-es ?

Lorsque la personne demande de l’aide, il faut qu’elle obtienne une réponse. Souvent, les personnes qui cherchent de l’aide sont ballotées d’un endroit à l’autre. Ici, je m’emploie à être la plus concrète possible : si je ne peux pas l’aider directement, je cherche la bonne personne qui pourra le faire.

Les galères professionnelles et financières par lesquelles j’étais passée m’aident beaucoup à comprendre les difficultés des autres.

En quoi les Epiceries Caritas répondent-elles au besoin ?

Tous les prix de nos Epiceries sont toujours plus bas que le prix le plus bas de la marque. Ce qui nous permet d’affirmer - et de prouver - que nous sommes les meilleurs marchés. On trouvera parfois des produits moins chers chez nos concurrents, mais ce seront des produits d’appel, pas des produits que l’on trouve au même prix toute l’année.

Et puis, le fait d’être une coopérative nationale fait que nous pouvons offrir des produits qu’aucun autre magasin ne peut proposer, comme par exemple les fameux yaourts Lanz.

Qu’est-ce qui vous manquera le plus en quittant Vevey ?
Mes clients me manqueront beaucoup, leur gentillesse et leur confiance, mes collègues et la belle et efficace collaboration qui existe à Vevey entre les institutions sociales.

Découvrez d'autres portraits et témoignages