18.06.2025

Éditorial - Un acte bienveillant de résistance

Le bénévolat ne cesse d’évoluer. Il a mille visages et répond à des motivations diverses. Mais à l’heure où tout s’évalue, se facture, se rentabilise, il reste un acte qui échappe aux logiques commerciales.

Auteur Antoine Beuret

Chères lectrices, chers lecteurs,

Le bénévolat ne cesse d’évoluer. Il a mille visages et répond à des motivations diverses. Mais à l’heure où tout s’évalue, se facture, se rentabilise, il reste un acte qui échappe aux logiques commerciales. Offrir son temps, son énergie, sa présence, sans contrepartie financière, voilà un geste qui peut sembler anodin. Il ne l’est pas.

Dans une société dominée par l’intérêt et la performance, le bénévolat est un acte bienveillant de résistance. Une façon de dire que la valeur d’une action ne se mesure pas toujours en termes financiers, que l’utilité sociale dépasse les indicateurs comptables. Chaque bénévole incarne, à sa manière, un refus de l’indifférence, une défense du lien humain, une attention portée à l’autre.

À Caritas Genève, nous connaissons la valeur de ces mains tendues. Elles ne sauvent pas le monde. Mais elles empêchent qu’il ne sombre.

Antoine Beuret, Directeur adjoint de Caritas Genève

Le bénévolat n’est pas un simple supplément d’âme. Il est un choix de société. En s’engageant dans une association telle que la nôtre, les bénévoles affirment que la solidarité n’est pas un luxe, mais une nécessité. Leur présence auprès des personnes que nous soutenons, leur écoute, leurs gestes concrets, tout cela porte en creux une vision du monde où personne ne devrait être laissé de côté. Le bénévolat est une présence offerte, fragile et forte à la fois. Un murmure qui tient tête à l’indifférence.

À Caritas Genève, nous connaissons la valeur de ces mains tendues. Elles ne sauvent pas le monde. Mais elles empêchent qu’il ne sombre.
Le bénévolat est un choix profondément humain, porteur de valeurs. Il nous rappelle que l’action collective est une force et que la société civile a encore son mot à dire.

Merci à toutes celles et ceux qui, à travers leur engagement, résistent sans bruit, mais avec détermination, à l’érosion du lien social.

 

Lire le n° 516 du Journal de Caritas, consacré au bénévolat