Marta, eine junge Frau von 30 Jahren, hat in ihrer Heimat Portugal Chemikerin (Bachelor) studiert.

Im August 2021 kommt sie in die Schweiz, um ihren Geliebten nachzuholen, den sie vier Jahre zuvor in Portugal kennengelernt hat. Dieser lebt seit über acht Jahren mit seiner Familie in der Schweiz. Das junge Paar ist Mitglied einer traditionellen portugiesischen Gruppe: Tuna Helvetica, eine Musikgruppe, die sich zum Ziel gesetzt hat, die portugiesische Tradition und die akademische Musikkultur zu fördern. Aktiv zur Verbreitung der portugiesischen Kultur beizutragen, um sie zu erhalten, ist für die beiden jungen Leute sehr wichtig . Und es sind auch tolle Möglichkeiten, Freunde zu finden.

Während ihrer Pflichtschulzeit wählte Marta als Zweit- und Drittsprache Englisch und Spanisch. Da sie keine Ahnung von Französisch hatte, war es für sie schwierig, sich außerhalb der portugiesischen Gemeinschaft zu verständigen. Auf Anraten ihrer "Schwiegermutter", die selbst eine schöne Erfahrung in diesem Bereich gemacht hatte, meldete sie sich bei Caritas Waadt für einen Intensivkurs Französisch, Niveau A1, an. Heute ist der Kurs seit mehreren Monaten abgeschlossen und Marta wartet auf den Beginn des zweiten Kurses. In der Zwischenzeit bereitet sie sich zu Hause aktiv mit einer autonomen Methode und durch das Anschauen vieler Disney-Filme vor; sie hofft, das Niveau A2 zu überspringen und direkt auf B1 zu wechseln.

Ces neuf mois de voyage lui ont offert l’opportunité de réfléchir à son avenir, au sens qu’il voulait donner à sa vie et à son engagement professionnel. Issu d’une grande fratrie de cinq enfants, dont le dernier petit frère est né avec une déficience intellectuelle, Ghislain a toujours été sensible au sort de celles et ceux qui n’ont pas les mêmes chances que lui. Par ailleurs, un de ses co-locataires et meilleur ami souffrait de myopathie, il l’a beaucoup accompagné jusqu’à son départ. « Au bout du voyage, ma décision était prise, je voulais donner du sens à mon travail et trouver un job dans une institution sociale dès mon retour ».

Mais lorsqu’on n’est pas MSP (maître socio-professionnel), il est difficile de trouver un engagement. Alors, pour ne pas être au chômage, Ghislain accepte des postes qui ne correspondent pas à ce qu’il recherche et reste un an dans une cuisine d’une grande école et un an chez un boulanger-traiteur.

Jusqu’au jour où il répond à l’annonce du poste à repourvoir chez Caritas Vaud, quand bien même c’est un contrat à durée limitée. « L’opportunité de travailler au CASI de Nyon comme chef de cuisine m’a tout de suite intéressé et je suis heureux de la chance qu’on m’a donnée. Ça me permet de voir si c’est bien ce que j’attendais. Et la réponse, après quatre semaines est un grand OUI, j’aime cet environnement, j’aime encadrer les personnes qui partagent ma cuisine, j’aime travailler avec des personnes qui ont eu moins de chance que moi ! » . Le challenge est aussi intéressant : « nous travaillons avec Table Suisse qui nous livre toutes les semaines, Lost Food Project une fois par semaine, et les Jardins de Nyon, 3 fois par mois. Cela revient à dire que je dois préparer les menus en fonction de ce qu’on me livre. Nous n’avons pas les moyens d’aller faire notre marché dans les commerces. Il faut donc être créatifs et réactifs. J’apprends aussi à déléguer, à encadrer au plus près plutôt que de faire ».

Il délègue notamment à Alexander, qui est en mesure d’intervention précoce depuis quelques semaines (mesure AI de trois mois). Alexander aime faire la cuisine, il a appris avec son père et affectionne tout particulièrement les bons moments passés autour du fourneau. Car il cuisine par plaisir mais ce n’est pas son métier. Il préfère la mécanique et a été formé en maintenance industrielle.

Après deux ans de pressions professionnelles, de rythme de travail trop stressant, et en plus dans une organisation fonctionnant aux 3 x 8 h, il est victime d’un burn out dont il se remet lentement. Il se ressource dans la nature, cela lui permet de se reconstruire et son activité au CASI l’y aide beaucoup. Il est là tous les jours d’ouverture :

Dieser Kurs ist speziell für Erwachsene aufgebaut, die außer Französisch überhaupt nicht dieselbe Sprache sprechen, und die vorgeschlagenen Spiele sind intelligent und anregend.

Virginie regrette toutefois le manque de reconnaissance de la part de l’Etat « le fait de n’avoir pas de couverture d’assurance maladie, ni accident, ni perte de gain, ni aucun avantage fiscal, me fait dire que le bénévolat n’est pas vraiment pris au sérieux. Mais qu’à cela ne tienne, ce sont de véritables bouffées de bonheur que je reçois lorsque j’arrive à rendre les choses un peu plus simples pour les autres ! ».

Sie sagt, wie anregend es war, diesen Kurs zu besuchen, den sie als dynamisch und sehr angenehm zu erleben bezeichnet. Die verschiedenen Animationen, die vorgesehen waren, um die Lernenden in Alltagssituationen zu versetzen, waren so vorteilhaft. Sie hat es auch sehr genossen, mit so vielen verschiedenen Persönlichkeiten aus allen Nationalitäten zusammenzukommen: "Es war sehr interessant zu hören, wie jeder von den Traditionen und der Geschichte seines Landes und seiner Kultur erzählt hat. Der Kurs ist speziell für Erwachsene konzipiert, die neben Französisch noch eine andere Sprache sprechen, und die Spiele sind intelligent und anregend. Was Mila, die Kursleiterin, betrifft, so ist sie fantastisch, sie hört sehr gut zu, ist sehr um unser Wohlergehen besorgt, nie kritisch, immer konstruktiv."

Marta sagt weiter, dass sie sich dank dieses Kurses traut, sich auf Französisch an Personen zu wenden, die sie nicht kennt, was vorher überhaupt nicht der Fall war. Der Beweis dafür ist, dass wir dieses Gespräch auf Französisch geteilt haben. Mit ihrem Doktortitel in der Tasche und dem Zertifikat Französisch B1 konnte sie eine Arbeit finden.